Foire aux questions
Vous trouverez ici les réponses aux principales questions que vous vous posez sur le solaire agrivoltaïque ainsi que sur les énergies renouvelables en général. Plus particulièrement, des réponses pourront être apportées sur le projet solaire agrivoltaïque de Parigné-l’Evêque.
La FAQ est régulièrement alimentée à partir des questions que vous nous posez lors des événements de concertation.
Si vous ne trouvez pas la réponse à votre question :
La société Energiter
Non, aucun autre projet photovoltaïque ou agrivoltaïque n’est à ce jour mené par la société Energiter ni sur Mont-Saint-Jean, ni sur les communes alentours.
Le projet agrivoltaïque de Parigné-l’Évêque
Non, le projet doit avant tout servir l’agriculture, avant l’aspect énergétique. Le décret agrivoltaïsme d’avril 2024 encadre les conditions d’implantation des projets. Voici les points que le projet devra respecter :
1. Les panneaux doivent être installés à une hauteur de 2,5 mètres au plus bas des panneaux, et avec une distance entre les rangs de 10 à 15 mètres, permettant ainsi le passage des engins mécaniques. L’idée est d’assurer une valorisation agricole optimale de l’espace sous les panneaux.
2. Le projet doit être adapté pour permettre des rotations de cultures et s’ajuster aux transformations futures des systèmes de production agricole. De plus, il ne doit pas générer de surcroît de temps de travail pour l’exploitant agricole.
3. Le potentiel agronomique des parcelles doit être maintenu, afin que les revenus agricoles soient globalement maintenus à l’échelle de l’exploitation agricole.
La zone d’étude du projet couvre 50 hectares, une parcelle plus large que la zone d’implantation potentielle, qui est actuellement de 41 hectares.
De plus, la réglementation impose d’installer des panneaux sur une surface maximale de 40 % de la surface totale, et compte tenu d’autres contraintes, nous visons sur ce projet 20 % à 30 % de surface couverte, soit 12,93 hectares au maximum.
Les panneaux seront installés au-dessus d’un élevage existant de vaches charollaises, sur des parcelles de pâturage.
Ce sont des bureaux d’étude spécialisés et indépendants qui réalisent ces études. Bien que mandatés par Energiter, ces bureaux d’études sont indépendants : leurs résultats sont analysés et/ou réutilisés par l’Etat, de plus, la crédibilité des bureaux d’étude est directement influencée par la véracité et la précision de leurs études produites.
Il y a de nombreux intérêts à développer un tel projet sur Parigné-l’Evêque :
1. Ce projet couvrira les besoins énergétiques d’environ 3 400 foyers.
2. Ce projet permettra de répondre en partie à l’ambition fixée par la France d’atteindre les 44 GWc installés d’ici 2028.
3. Enfin, il sera source de recettes fiscales pour la commune et la Communauté de communes du Sud-Est Manceau et ainsi, il permettra de soutenir des projets locaux.
Le projet sera fait uniquement sur des terrains privés, au regard du cadastre et de la zone retenue. Energiter a rencontré, en amont du lancement des études, l’ensemble des propriétaires concernés par la zone.
À date (juin 2024), nous avons lancé les études sur une zone de 31 ha. Les études écologiques et paysagères sont lancées, et vont durer jusqu’à avril 2025. L’étude préalable agricole sera lancé à partir de novembre 2024 et durera ensuite plusieurs semaines. Puis viendra une phase administrative, qui peut durer plusieurs mois, où le projet devra obtenir un permis de construire, et enfin une phase de financement de plusieurs mois également. Pour le projet agrivoltaïque de Parigné-l’Evêque, l’enquête publique devrait se tenir en 2026.
En savoir plus sur l’agrivoltaïsme
La concertation
La concertation lancée ce jour est une démarche volontaire. Energiter mène l’ensemble de ses projets en concertation avec les acteurs locaux.
D’un point de vue réglementaire, la phase de concertation est matérialisée par l’enquête publique. Elle intervient pendant l’instruction, après le dépôt du dossier aux services de la Préfecture. Pour le projet solaire agrivoltaïque de Parigné-l’Evêque, l’enquête publique devrait avoir lieu en 2026.
Le photovoltaïque
Un parc solaire photovoltaïque a une durée de vie comprise entre 20 et 30 ans. Lorsque le projet arrive en fin d’exploitation, une réflexion est menée pour décider si celui-ci doit être entièrement démantelé, ou s’il est pertinent de renouveler les équipements pour prolonger sa durée de vie.
Oui, il y a une différence entre les deux types de panneaux :
– Un panneau solaire transforme l’énergie solaire en chaleur. Il est notamment utilisé pour avoir de l’eau chaude sanitaire.
– Un panneau photovoltaïque transforme la lumière du soleil en électricité
Le type de panneaux utilisé pour le projet de Mont-Saint-Jean sera photovoltaïque.
Non, la technologie silicium utilisée aujourd’hui ne permet pas de récupérer les reflets du soleil transmis par la lune. Même si l’on pouvait récupérer un semblant de puissance, celle-ci serait infime comparé à ce qui pourrait être produit en une journée.
Source : www.lesolairepourtous.fr/faq/
Oui, ils sont recyclés en France. On considère aujourd’hui que 95 % des matériaux d’un panneau solaire sont recyclables. C’est l’éco organisme SOREN qui est agréé par les pouvoirs publics pour la collecte et le traitement des panneaux photovoltaïques usagés en France.
Ce sont des structures métalliques qui supporteront les panneaux. Les technologies précises seront définies dans le cadre de la conception détaillée du projet.
L’agrivoltaïsme
Dans ce cas précis et au vu du cadre réglementaire en vigueur, les trois parties (propriétaire du terrain, exploitant des parcelles et Energiter) sont engagées :
– Energiter signe un bail emphytéotique avec le propriétaire de la parcelle,
– Energiter signe également une convention d’interface avec l’exploitant agricole, afin de formaliser les pratiques à respecter sur les terrains concernés,
– Ensuite, il y a un bail rural, signé entre le propriétaire et l’exploitant de la parcelle agricole du projet.
Bien sûr, nous choisirons ensemble, en concertation, le type d’agriculture qui sera mis en place sous les panneaux solaires photovoltaïques. Si vous le souhaitez, nous privilégions également l’agriculture biologique.
L’écoulement de l’eau au pied des structures est effectivement une question que nous prenons en compte. Afin de limiter les impacts, le type de structure utilisée doit être décidé en fonction de l’activité agricole réalisée et afin de limiter les effets de lame d’eau qui pourrait nuire à la culture.
Les énergies renouvelables
La production d’électricité reste aujourd’hui le premier secteur le plus émetteur de CO2 dans le monde. En 2018, 41% du total des émissions est due à la combustion d’énergie.
Pour limiter l’impact du réchauffement climatique, il est indispensable de développer les énergies dites renouvelables, c’est-à-dire les énergies provenant de sources que la nature renouvelle en permanence et dont l’exploitation engendre très peu de déchets et d’émissions polluantes.
La France a pour objectif que 40 % de sa production d’électricité soit issue des énergies renouvelables d’ici 2030. Fin 2022, la France était à peine à 20 % de sa production d’électricité issue des énergies renouvelables, d’où l’importance d’accélérer le développement des énergies renouvelables.
Sources du Ministère de la Transition écologique et Cohésion des territoires :
Répartition sectorielle des émissions de CO2 dans le monde
L’importance des énergies renouvelables
La France est l’un des tous premiers pays au monde à avoir inscrit l’objectif de neutralité carbone dans sa législation à travers la loi énergie climat du 8 novembre 2019. Notre pays prévoit ainsi d’atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici à 2050.
En amont, la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte a fixé des objectifs ambitieux :
– Réduire les émissions de gaz à effet de serre pour contribuer à l’objectif européen de baisse de 40 % de ces émissions en 2030 (par rapport à la référence 1990) ;
– Diminuer de 30 % notre consommation d’énergies fossiles en 2030 ;
– Ramener la part du nucléaire à 50 % de la production d’électricité en 2025 ;
– Porter la part des énergies renouvelables à 32 % de la consommation énergétique finale d’énergie en 2030 et à 40 % de la production d’électricité ;
– Diviser par deux notre consommation finale d’énergie d’ici à 2050 (par rapport à 2012) ;
– Diminuer de 50 % le volume de déchets mis en décharge à l’horizon 2050.
Pour y parvenir, mais également pour diversifier le mix énergétique, assurer la sécurité d’approvisionnement et la compétitivité, la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) fixe les priorités d’action de la politique énergétique du Gouvernement pour les dix prochaines années. Cette feuille de route permettra de réduire les émissions liées à la production et la consommation d’énergie et de placer la France sur la trajectoire nécessaire pour atteindre une décarbonation complète de l’énergie en 2050.
Source : La transition énergétique pour la croissance verte
Dans le cadre de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE), les objectifs en matière d’électricité et de chaleur renouvelables pour le photovoltaïque sont de :
– 20,1 GW pour 2023
– 35,1 à 44,0 GW pour 2028
L’augmentation des capacités installées de production photovoltaïque passe par l’installation de panneaux au sol et de panneaux sur toitures.
Fin 2021, la filière solaire avait réalisé 57% de ses objectifs pour 2023.
Source : www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-energies-renouvelables-2021/4-objectifs-dans-le-cadre-de
www.pv-magazine.fr/2021/10/22/le-solaire-realise-57-des-objectifs-du-ppe-pour-atteindre-les-20100-mw-en-2023/